Le Tour du Mont Blanc est un trek qui fait rêver de nombreux randonneurs et amoureux de nature en France et dans le monde entier. Sur cet itinéraire de randonnée, des paysages variés et des panoramas grandioses s’offrent aux marcheurs qui le parcourent et en particulier des vues époustouflantes sur le Mont-Blanc, plus haut sommet d’Europe de l’Ouest !
Si le TMB vous fait de l’œil et que vous envisagez de le réaliser, découvrez ici dix choses à savoir sur ce trek et préparer votre prochaine aventure avec toutes les clés en main 🙂
1 – Le Tour du Mont Blanc traverse trois pays
Le parcours du Tour du Mont Blanc passe par trois pays : la France, l’Italie et la Suisse. Cette caractéristique en fait déjà un itinéraire de trekking particulier car il est rare qu’un parcours de cette durée se déroule dans plus de deux pays différents.
Le Tour du Mont Blanc est donc l’opportunité de découvrir les différentes cultures, histoires et coutumes des différentes vallées traversées qui partagent pourtant une identité montagnarde forte.
Les paysages, la faune et la flore changent aussi au fil de la marche entre la vallée de Chamonix et ses balcons sur le massif du Mont-Blanc, le val d’Aoste et Courmayeur en Italie ou bien le Val Ferret suisse et ses vignes.
2 – Le Tour du Mont Blanc n’est pas très difficile…
Contrairement à ce qu’imaginent de nombreuses personnes en entendant “Mont-Blanc” et en imaginant un trek technique et abrupt dans les Alpes, la difficulté du Tour du Mont Blanc est modérée. En effet, l’itinéraire du TMB ne présente aucun passage technique pour lesquels il serait nécessaire de chausser les crampons, de pratiquer l’escalade ou de s’encorder, par exemple.
De plus, vous ne risquez pas de souffrir du mal aigu des montagnes (MAM). En effet, le point culminant du Tour du Mont Blanc se situe à 2665 m, atteint à la Fenêtre d’Arpette et au Col des Fours. C’est d’ailleurs le fait que l’on évolue majoritairement en moyenne montagne qui explique le fait que l’itinéraire ne soit pas trop technique.
En outre, les sentiers du Tour du Mont Blanc sont bien balisés par différentes marques et panneaux d’intersection. Si vous voulez en savoir davantage sur ce sujet et les différences entre pays, nous vous invitons à lire notre article sur le balisage des sentiers du Tour du Mont Blanc.
3 – … mais c’est un parcours de trekking long !
Non, le Tour du Mont Blanc n’est pas un trek difficile. Ce n’est pas pour autant que vous devez vous y lancer les mains dans les poches et la fleur au fusil !
En effet, le TMB demeure un très beau défi physique. Au programme, ce sont 160 kilomètres de randonnée et 10 000 mètres de dénivelé positif qui attendent d’être parcourus. Une belle randonnée !
La distance et le dénivelé varient selon le circuit emprunté. Par exemple, si vous envisagez d’emprunter des variantes de l’itinéraire principal, votre trek sera plus long.
À titre d’information sur le parcours du Tour du Mont Blanc intégral, vous franchirez onze cols. Nous vous conseillons donc de bien vous préparer physiquement avant le départ.
Pour cela, faites des randonnées de plus en plus dures et de plus en plus longues les mois précédant votre trek dans les Alpes. Vous pouvez pratiquer d’autres sports tels que le cyclisme, la course à pied ou la natation qui développeront efficacement votre endurance et vos capacités cardiaques.
4 – Le “TMB” peut se faire dans les deux sens
Généralement, on fait le Tour du Mont Blanc dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (sens anti horaire). Au départ de Chamonix, des Houches ou bien des Contamines, on passe de la France à l’Italie puis à la Suisse avant de revenir en France.
Vous pouvez tout à fait réaliser le Tour du Mont Blanc dans le sens horaire. Le profil de l’itinéraire fait que les étapes sont réalisables dans un sens ou dans l’autre. Même s’il est plus abordable dans le sens classique, le TMB n’est pas insurmontable dans le sens inverse.
Quelques trekkeurs préfèrent d’ailleurs cette option car cela permet de croiser les autres marcheurs au lieu de les suivre. 😉
5 – La saison idéale pour faire ce trek dure 3 mois
La meilleure période pour faire le Tour du Mont Blanc est de mi-juin à mi-septembre. Durant cette saison :
- les sentiers de randonnée en montagne sont largement dégagés
- les refuges de montagne ainsi que les gîtes et auberges sont ouverts
- les journées sont longues et la météo est idéale pour le trekking
Si vous envisagez de partir dès le mois de juin, renseignez-vous auprès des différents offices de tourisme et/ou du PGHM sur l’état des chemins : certains cols peu exposés peuvent demeurés encombrés par la neige.
Enfin, sachez que la période la plus fréquentée sur le TMB est celle qui va de la mi-juillet à la mi-août.
6 – Les refuges affichent très vite “complet” sur le Tour du Mont Blanc !
Le TMB est un trek très prisé des randonneurs du monde entier et les refuges peuvent très vite être complets. Pour certains, il est fréquent que certaines nuitées de la haute saison soient complètes dès le mois de février !
Si vous souhaitez faire le trek en dormant en refuges de montagne, nous vous recommandons donc de réserver aussi tôt que possible. Selon votre choix d’hébergement, vous pourrez le faire sur les sites internet des refuges ou bien par téléphone.
Si vous partez avec une agence de guides spécialiste du Tour du Mont Blanc, sachez que les professionnels ont des places réservées avant les particuliers. Vous pourrez donc partir en montagne sans vous préoccuper des hébergements 🙂
7 – Il faut 10 jours pour faire le Tour du Mont Blanc intégralement
Dans sa version classique, le Tour du Mont Blanc est divisé en dix étapes. En moyenne, chacune fait une quinzaine de kilomètres et compte 1000 mètres de dénivelé. Vous avez tout de même l’opportunité de moduler vos étapes en les réduisant ou en les allongeant grâce au très grand choix d’hébergements présents sur tout le parcours.
Vous pouvez également choisir d’emprunter des variantes ou des transferts en bus ou navettes pour allonger ou diminuer la durée de votre trek.
8 – Les règles de bivouac varient d’un pays à l’autre
Si vous désirez réaliser le Tour du Mont Blanc en autonomie et en dormant dans votre tente, il faut que vous sachiez que les règles de bivouac ne sont pas les mêmes dans les trois pays transfrontaliers.
En France, vous avez le droit de bivouaquer entre 19 heures et 7 heures à plus d’une heure de tout accès motorisé. En dehors de ces heures, votre tente doit être démontée.
En Italie, il est interdit de bivouaquer en-dessous de 2500 mètres. Dans les faits, vous devrez donc certainement passer quelques nuits dans un camping.
Il en sera de même en Suisse puisque le bivouac y est tout simplement interdit.
9 – On peut faire le TMB avec des enfants
Oui, il est possible de faire le Tour du Mont Blanc avec des enfants. On nous pose souvent cette question et la réponse est “oui” à certaines conditions :
- si votre enfant a plus de 10 ans. Avant, les capacités d’endurance des enfants ne sont pas suffisamment développées pour une randonnée de plusieurs jours tels que le TMB.
- si votre enfant a déjà fait des randonnées et a l’habitude de marcher en montagne. Marcher plusieurs heures, poser les pieds aux bons endroits, profiter de la montagne, porter un sac de randonnée… ce sont tout autant de choses qu’il est nécessaire que votre enfant sache pour que toute votre famille profite du trek.
- si l’itinéraire est adapté. On ne part pas sur le TMB comme on le ferait avec un alpiniste ou un marathonien ! Pour réaliser ce trek en famille, adaptez la durée et la difficulté des journées de marche aux plus petits. Raccourcissez les étapes, choisissez des hébergements confortables, prenez le temps de faire des pauses et accordez du temps au jeu et à la découverte.
>> En savoir plus sur la randonnée avec des enfants
10 – Il n’y a pas un mais des Tour du Mont Blanc
L’un des aspects qui font du Tour du Mont Blanc un voyage ambitionné par tant d’amoureux de nature, c’est qu’il y en a pour tout le monde. Que vous souhaitez le faire en famille et à un rythme doux ou bien que vous soyez un fou d’altitudes et un amoureux des cailloux et du hors-sentier, il y a un parcours pour vous.
Si l’itinéraire classique se fait en un dizaine de jours, il est tout à fait envisageable de le raccourcir en prenant des transports sur le parcours. Le réseau de navettes et de bus est très bien développé, sans compter les taxis. On peut aussi choisir de ne faire qu’une partie du TMB !
Pour celles et ceux qui veulent faire un trek au caractère plus sauvage et alpin, emprunter des variantes est une bonne solution. Certaines sont très peu empruntés et permettent de découvrir un montagne sauvage. La Haute Route ravira quant à elle celles et ceux qui veulent intégrer des traversées de glaciers à leur parcours !
De plus, qui a dit qu’il fallait forcément marcher pour faire le Tour du Mont Blanc ?
En effet, vous pouvez tout à fait envisager de réaliser le Tour du Mont Blanc en trail ! C’est d’ailleurs ce que font des milliers de coureurs chaque année sur l’Ultra-Trail Mont Blanc. Et si les meilleurs mettent moins de 24 heures pour lez boucler, rien ne vous empêche de mettre un petit peu plus de temps pour profiter du paysage 😉
On peut même faire le Tour du Mont Blanc en vélo !
Bref, quelques soient vos envies, votre niveau et votre objectif, il y a un Tour du Mont Blanc pour vous ! Si vous souhaitez être accompagné(e) par un guide expert de ce trek pour préparer votre séjour, n’hésitez pas à demander un devis gratuit ici : Tour du Mont Blanc sur-mesure, accompagné ou en liberté 🙂
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.